Les abattoirs ou j’étais une princesse
Posted in Soap on 9 octobre 2011 by lepetitpardonC’était, une bouche aux abords rouges et treize centimètres vacillants.
C’est le moment idéal, un beau couperet sous la ceinture pour déguerpir des humections bucoliques.
Le contraire n’a de sens que si la chaire affole et je ne sens plus son souffle qui nous rattrape.
Je crois qu’il se perd là-bas, dans les abysses des shoots endorphines. Alors,
J’embrasse l’intervalle qui décante notre aisance. Et,
Je t’embrasse de nos effluves à la racine. On dirait que,
De ton souvenir à l’autre, le temps nous a précédé.
À l’horizon ou la limitrophe
Posted in Soap on 9 octobre 2011 by lepetitpardonC’était, aux moiteurs sales, aux pétales, aux corolles et à tout ce qui se leurre un peu.
Colère et furibonde s’entendent dire qu’il faut appeler la tempête d’un nom calme mais plutôt crever que de ne plus écouter les palpitations féroces qui accordent leur pardon. Pardon pour le NON qui ne fera pas de moi une sainte de plus aux yeux du monde mais la clémence reste dans le bol du molosse, ce chien aux poils drus. Drus comme les pouvoirs de la résonance qui pourrit et teinte de noir l’amertume, là au fond des calles à l’abandon. Abandon, cette chaire malcommode qui me heurte. Heurte à l’érudite du savoir qui s’étend sur des sphères improbables. Improbable quand sonne l’hallali, la bête traquée se meurt et avec elle des années de bonne figure. Figure violente qui à l’attaque de l’insomnie et dans la pénombre s’installe dans un creux. Creux qu’un corps ne comble plus. Plus, encore un creux de plus.
Les devenirs ou tu te forces
Posted in Soap on 9 octobre 2011 by lepetitpardonC’était, émoi et moi et aux flammes la liste, cet affront indélébile qui vomit dans les marges.
Quand je regarde les murs, rien n’est à ma place, je ne trouve pas le vide qui m’emplit, je suis dans une tête qui n’a rien de tangible, fermer, ouvrir et croire à la faiblesse d’une âme, à la force d’un carré de coton, je m’ébranle, folle dans cet air qui joue avec ses tripes, j’ai peur de bouger l’absolu, alors que je ne veux pas, j’ai l’impression que je vais ouvrir un truc et me faire mal, me tordre en mille filles que je ne suis pas, moi, dans ce cortex étrange d’amour et puis d’oubli, la résilience est la cage où mon cœur s’évapore, je touche, je couche, j’aime et pour une fois, je veux le temps, la cavale qui cède, qui s’offre un peu de répit, comme des mots simples pour dire, des mots troubles pour détourner, je voudrais, je m’étouffe et je finis par tourner sur moi-même avec des voix qui me reviennent, je frôle le paradoxe et les sentiments qui transpirent, qui sortent des murs et qui se figent, rester stoïque, sinon un peu cynique, liberté chérie.
Décorum ou la vertu est une viande froide
Posted in Soap on 7 septembre 2011 by lepetitpardonC’était, l’ombrage, plus de rayons combustibles, plus de fumée atomique, reste la machine sans bruit et sans tête.
Poésie zéro qu’ils disent, quand elle nous sublime, quand elle touche la peau et qu’elle porte ses nues. Angle, les mots nous reviennent par-dessus et l’on chavire comme on crève du trop plein de plénitude. Peur, c’est l’ère brutale de l’inhumanité, sur nos dômes les spectres s’arrondissent et guettent de leurs griffes.
Avancement zéro, quand il faut contourner le point, quand il faut nuire sans nuisance à quelques prudes tirées. Lecture contemplative, qu’on s’arrache les cheveux pour s’étendre ou pour n’attendre plus rien. Violence paisiblement vorace, qui lâche son lest, qui largue ses fastes, qui nous placarde au vacarme.
Manque zéro, autant qu’il en découle, qu’il en rode à jamais, que les vents contraires ouvrent nos portes closes. Absolu qui nous dégomme par le fond, qui s’enlise dans les creux et vides nos poches des yeux. Rêve, un chiffre sans nombre pour saute-mouton, un atout contre la postérité, un oedipe dans un corps vide.
Ego zéro, tripe zéro, paranoïa zéro, reste ce qui ressurgit.
Et alors ou reste immobile c’est aussi bien
Posted in Soap on 7 septembre 2011 by lepetitpardonC’était, comme personne.
Des esclaffes rouges qui surplombent le devant, comme une mire à coté de sa gauche, l’agilité des rubis ralentit, manières et ambiance nichées. Je vois une ombre qui démérite, j’hallucine, seul les anges engraissent la sécurité, je vous emmerde famine! L’aubaine des bectées, qu’on se la hissent grande ou qu’on lui pisse dessus, la petite enchaîne, empoigne à grosses gouttes et face à ceux qui lui sauvent la tronche, elle s’adapte. Ô vent contraire! Les antonymes entament leur chant, la furie s’amorce à nos tympans, entends-tu ?
Pendant que nous cherchons à taire la bête, sa peau d’Émeri nous raconte une histoire. Un jour sans lacunes où il faisait, très noir.
Prosélyte ou en devenir
Posted in Soap on 7 septembre 2011 by lepetitpardonC’était, de l’affichage au code, il n’y a qu’un bout de cervelle et mon imagination pour se battre en duel.
J’ai cramé mon âme alors, j’irai cramer la vôtre.
Je vois de loin, le bois des ravages qui brûle, je vois leurs yeux chapardes qui me fixent, fermeté et discipline, aux abris des insultes ludiques, tu dois apprendre à mimer juste, à comprendre fort avant d’étendre tes courbes, ici le cor bac, ici la ritournelle des absolus, je t’invite au voyage seulement si tu payes cash, il faut comprendre que, la note ne défriche pas, les sanglots n’agonisent pas, la multitude ouvre d’innombrables figures, le cas par cas c’est comme la démesure, tu en manges et tu en recraches, à ton insu ou, peut-être pour rien.
Il faut jalonner les paratonnerres, même éphémères.
Stupide fille ou moi d’abord
Posted in Soap on 12 août 2011 by lepetitpardonC’était, ne soyez pas désolés, mordez vos joues la prochaine fois.
Je connais une fille qui me connait et je n’aime pas ça, alors, je lui ai replacé l’égo, un peu de travers c’est vrai, mais c’était histoire de voir et je n’ai rien vu car ça n’a rien fait, elle n’aurait pas dû, parce que, pas dû c’est toujours un dû. Je connais une fille qui voulait, mais fallait pas faire ta revêche, fallait peut-être que tu la fermes, si seulement, je me dis, si seulement elle empirait, un empire de rien du tout, tellement rien et tellement tout. Je connais une fille qui ne voulait pas faire de mal et je lui disais que ça allait faire mal et elle, elle me répondait tout le temps « Ce qui me donne du mal, c’est de n’avoir plus peur d’attraper la rage ».
I’m sorry, i’m just a girl…
Du vent dans les méninges ou n’importe
Posted in Soap on 10 août 2011 by lepetitpardonC’était, qu’avions-nous donc au fond du regard?
Les trottoirs sous le crachin, l’estampille des démarches rentables
La jouissance des chambres cambrées, l’armure des vies tronquées
Ne pas vivre pour son temps, agripper le temps des instants tangibles
Les éclats tamisés urticants urinaires, l’opacité des ordres brutaux
La fille aux bas des élévations, l’œsophage usurpé sans profondeur
Ne pas vouloir être la référence, être carence et lacune aux référés
Les mélanges à l’appel de l’étreinte, le foutre qui découle du cafard orgueilleux
La dépouille aux pieds d’une chaise, l’esclandre aux déboires égoïstes
Ne pas se rendre ailleurs, aller au bord de l’aven et reprendre les escaliers
Les salissures s’entichent au carmin, les ovaires dosent les penchants avides
La bile étendue des cuirasses, le cambiste des étoffes se hissent avec rage
Ne pas distinguer les icônes, ne pas entendre les litanies, bruler ses moiteurs
Les mots dénoncent en s’ouvrant les phalanges, l’or invisible pique
La belle passe avec talent, l’homme paye et perd et puis s’en va
Ne pas interrompre les émotions, ne pas interrompre les émotions.
Répétition n’est pas coutume ou des us rabâchés
Posted in Soap on 8 août 2011 by lepetitpardonC’était, les pourtours se lèchent en pleurant, qu’il en soit ainsi.
Je vais pleurer sur cette émotion qui te pend au nez et qui me décourage. Je vais pleurer sur l’empire ancestral qui mesure oblique l’œil du lynx. Je vais pleurer sur mes comas oiseux parce que la nuit achève héroïque mes bassesses infantiles. Je vais pleurer sur vous, qui animez l’insolence en creusant les joues, vous qui sauvez l’altitude infectée. Je vais pleurer en colère, nourrie de mes mots, abreuvée de réponses, les questions en poste restante. Je vais pleurer face aux affronts de tes orages et perdre pied. Je vais pleurer parce que la flotte monte aux yeux et qu’elle chaloupe les cornées. Je vais pleurer sur ton passé parce que la goutte déborde et que je n’ai pas ce dessein qu’il te faut, bien avoué. Je vais pleurer comme on respire, quand le corps lâche le méprit, il se répète à volonté. Je vais pleurer des milliers de fois, sans toi, en maudissant les insultes balancées sur mes sarcasmes d’amour. Je vais pleurer à chaudes larmes pour une étoile qui se meurt. Je vais pleurer de rire, si tu me dis oui comme on dit nom. Je vais pleurer pour le hasard des grandes choses qui affaiblissent nos gardes et nous encensent dans le vide. Je vais pleurer, peut-être, sur ton encolure en mouchant mes revers de bras. Je vais pleurer en pariant sur le Yearling et je gagnerai. Je vais pleurer sur toi, pays insolant, sur ta rengaine fougueuse qui fait maitres les taupes au son des bottes. Je vais pleurer comme une pisseuse dans les urnes et je brandirai les armes, la fleur à l’iris. Je vais pleurer car l’appendice me démange depuis le bal et que les rats ne sont jamais arrivés. Je vais pleurer, tellement c’est énorme et que la nature reprend ses droits. Je vais pleurer rouge sang et globules noirs mais je ne veux pas. Je vais pleurer car rien n’est dit dans le hochement des têtes tombées et que l’oubli s’en parjure. Je vais pleurer tout de suite, maintenant pour que les philanthropes payent la note salée. Je vais pleurer, ni vue, ni connue, en expirant mes fontes lacrymales car après tout, nous finirons tous, bien au sec.
L’arpège des origines ou ma banlieue dominicale
Posted in Soap on 8 août 2011 by lepetitpardonC’était, rien à voir avec une pêche à la ligne.
Ils arpentaient le zinc
D’une main de fer
Et savouraient lentement
Leur défaite
Les hommes d’ailleurs
Qui ne vécurent
Qu’un instant
Portaient en leur cœur
L’ivresse du temps.
Je me souviens
Des enfants ballons
Que rien ne retenait
Et qui s’essoufflaient
A plein poumons
Dans le corridor
De leurs berceaux
L’aurore distinguait
Leur joie
En épargnant
Leur sentence.
Et je regarde encore, le poisson filet.